Un éco-quartier, un éco-village, qu’est-ce que c’est ?

La maison écologique c’est bien, l’éco-village c’est encore mieux !

L’habitat n’est plus dispersé mais au contraire groupé. On choisit ainsi de préserver au maximum l’espace naturel, qui reste accessible à tous les habitants.

La voiture et les routes occupent moins de place. On utilise davantage le vélo, les transports en commun, le co-voiturage. Au lieu d’une chambre (garage) dans chaque logement on préfère un grand abri collectif. On pollue moins et l’espace libéré peut être utilisé pour autre chose.

En se regroupant on peut faire des économies. Par exemple, il est possible d’installer une éolienne pour faire de l’électricité ou un système de chauffage collectif. D’autres équipements peuvent aussi être partagés : machine à laver (buanderie), outils (ateliers), salle de jeux, …

Vivre dans un éco-quartier ou un éco-village, c’est s’engager à faire des efforts individuels au quotidien, pour moins polluer, moins gaspiller. C’est aussi apprendre à partager, à respecter les autres et à s’entraider. C’est être éco-citoyen.

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Une maison écologique, qu’est-ce que c’est ?

L’architecture (organisation des espaces, volumes) et l’implantation (emplacement) de la maison tiennent compte de l’environnement :

  •  orientation par rapport au soleil et aux vents,
  •  végétation et relief (colline, rivière,…),
  •  climat,
  •   habitat existant. 

Une maison écologique consomme peu d’eau et d’énergies, dans son fonctionnement, mais aussi pour sa construction.

Energies et matériaux sont renouvelables. C’est à dire qu’ils proviennent de ressources naturelles qui ne s’épuiseront jamais, si elles sont bien gérées. On s’efforce aussi de trouver des sources d’approvisionnement locales pour éviter le transport très polluant. Enfin, quand on voudra détruire la maison tous les matériaux pourront être recyclés et ne laisseront aucun déchet sur le terrain.

L’eau peut être économisée grâce à des récupérateurs d’eau de pluie, des systèmes d’assainissement plus adaptés et une meilleure gestion au quotidien.

Une maison écologique préserve notre santé. Les matériaux ne rejettent pas de produits toxiques, on parle alors de matériaux sains. Ces produits toxiques sont présents dans les peintures, traitements des bois, matières plastiques, colles,… non labellisés écologiques.  

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de 6 à 18 ans…

Maisons racontées aborde de manière simple et concrète la question du développement durable, à travers la découverte de l’Habitat.

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  • Quels liens unissent l’habitat, l’environnement, la culture et les modes de vie, d’hier, d’aujourd’hui et de demain ?
  • Comment intégrer harmonieusement le bâti dans son environnement (architecture) ?
  • Comment mieux gérer l’espace urbain et rural (organisation spatiale et urbanisme) ?
  • Comment protéger notre environnement et notre santé (matériaux et techniques constructives écologiques, énergies renouvelables, gestion de l’eau et des déchets) ?

Autant de questions que devront se poser nos bâtisseurs en herbe, afin de concevoir, ensemble, des formes d’habiter alternatives, plus soucieuses de notre planète et des Hommes qui la peuplent.

Maisons racontées n’est pas un produit clef en main. Le projet pédagogique se construit dans une étroite collaboration entre l’ intervenant Acroterre et les professionnels de l’éducation, sur la base des acquis et objectifs exprimés. Les séances, d’une demie-journée chacune, s’organisent autour de différents outils pédagogiques  (diaporamas, malle aux trésors,…)et de la réalisation de maquettes.

 

Nous vous proposons 3 pistes :

L’éco-village , l’éco-école (collège ou lycée), l’habitat vernaculaire.

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Soutenez le Projet de Djenne

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bientôt… UNE MAISON DU PATRIMOINE … à Djenné ! 

En mai 2008, le projet conçu il y a trois ans par le barey ton avec ses partenaires DJENNE PATRIMOINE et ACROTERRE a été retenu par la France pour un co- financement. Ce projet permettra de construire une Maison du Patrimoine à Djenné, d’ici trois ans. La subvention obtenue couvre 50 % du coût total ; les prestations gratuites fournies par les professionnels des trois associations partenaires du projet financeront 20 % du coût total du projet ; il nous reste donc encore à trouver 30 % du financement, et nous sommes déjà au travail sur ce sujet.

VOUS POUVEZ CONTRIBUER PERSONNELLEMENT A LA REALISATION DE CE PROJET ! 

APPORTEZ-Y VOTRE ‘‘BRIQUE ’’ ! (bulletin en téléchargement ici)

(chèque à l’ordre de ACROTERRE, projet Djenné, adressé à ACROTERRE, 60 Place des Géants, 38100- Grenoble, France) 

VOTRE SOUTIEN DIRECT A UN PROJET D’APPUI AUX MACONS DE DJENNE !

Projet école de Gagny – MALI

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MISSION D’IDENTIFICATION 

Partenaires et rôles:

URPDGS: (Union des Ressortissants Pour le Développement de Gagny et sa Région); « Demandeurs »

ECOSOL: Coordination des différents acteurs du projet, recherche de financements

ACROTERRE: Appui technique; recherche de financement

ISF (Nantes): Recherche de partenaires et de financement; soutien technique

 

Le projet :

A la demande de l’URPDGS et des différents partenaires du projet, une mission d’identification a été réalisée par Acroterre.

 Les objectifs principaux étaient:

  • Rencontre avec les partenaires locaux, à savoir prioritairement:
    • Les villageois directement concernés,
    • Partenaires institutionnels (enseignants, responsables éducation nationale, etc…)
    • Les équipes de constructeurs (maçons, charpentiers, menuisiers, etc…)
  • Aide à l’élaboration d’un organigramme global du projet (Qui fait Quoi ?)
  • Visite et évaluation des sites proposés pour la construction de l’école.
  • Recherche, inventaire et évaluation des matériaux de construction disponibles (Terre, pierres, bois,
  • Aide à l’élaboration d’un cahier des charges du bâtiment (organigramme des locaux, aspect réglementaire, etc…)
  • Propositions architecturales, élaboration des plans en fonction des choix techniques envisagés.
  • Ebauche des différents volets d’un projet global (Construction, appui / formation, Echanges pédagogiques, environnement, …) en vue du montage en partenariat et de la recherche de financements complémentaires.

 

Etat actuel:

Le projet est actuellement en « stand by ».  Les différents partenaires sont à la recherche de financement et travaillent à une bonne répartition des tâches de chacun. ISF a des difficultés à suivre le projet compte tenu du statut des intervenants qui ne peuvent se rendre disponibles avec certitude dans le long terme. De son coté ECOSOL est actuellement en restructuration.

Acroterre garde le  contact notamment avec l’URPDGS qui reste dans l’attente et conserve sa motivation pour ce projet.

« PHILOSOPHIE » d’ ACROTERRE

 

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Activité humaine universelle « construire son habitat » correspond à un besoin essentiel de l’homme, dont les implications s ‘étendent à de nombreux domaines de la santé à l’économie en passant par l’environnement et le bien social.

Dans les sociétés rurales, une grande disponibilité en terrains et matériaux de construction, un mode de vie simple et rustique quasi autarcique, rythmé par les travaux agricoles, des formes de solidarités vivantes et le recours à l’autoconstruction permettaient au plus grand nombre de satisfaire leur besoin en habitat.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, l’accélération du processus de développement associé aux phénomènes de croissance démographique, l’exode rural et l’urbanisation ont entraîné une diminution des ressources naturelles, une généralisation des échanges monétaires et une altération des solidarités traditionnelles.

Au Nord, dans un contexte économique et technologique favorable, ces transformations et les aspirations légitimes des populations à des conditions de vie meilleures se traduisent par l’essor du marché du logement, la satisfaction des besoins en habitat de la majorité ainsi que par une croissance urbaine plus ou moins contrôlée.

Cependant, ce mode de développement qui s‘appuie sur l’industrialisation du secteur de la construction a des implications négatives dans de nombreux domaines tels que l’environnement (consommation d’énergie non renouvelables, pollution etc.), la santé (développement de maladies liées à la toxicité des matériaux et/ou aux systèmes de climatisation etc.), la culture (perte des savoirs-faire, dévalorisation des métiers, endommagement et/ou destruction d’édifices de grande valeur patrimonial etc.), l’économie (concentration et non partage des richesses, division du travail etc.) et le social (effritement des solidarités, chômage, exclusion, isolement etc.).

Au Sud, ces mutations se soldèrent par une rupture dans les modes de vie traditionnels, une dégradation de l’environnement, un appauvrissement de l’habitat et une croissance urbaine démesurée dont les symptômes les plus évidents restent la prolifération des bidonvilles et la disparition des architectures vernaculaires au profit d’un modèle d’habitat standard, acculturé, de qualité médiocre et parfaitement inadapté au climat.

La démarche professionnelle et solidaire d’Acroterre s’inscrit dans ce contexte, elle se situe dans une perspective de développement durable, centrée sur l’homme, prenant en compte l’environnement, la santé, l’économie, les composantes culturelles et sociales, elle s ‘appuie sur des valeurs de respect, de partage et la recherche d’une plus grande équité dans les rapports Nord/Sud.

Maisons Racontées


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Acroterre mène depuis 1990, un projet pédagogique d’animation auprès d’un public de jeunes et d’enfants. Cette activité intitulée Maisons Racontées vise à transmettre une éducation au développement et à l’environnement naturel et bâti par la découverte d’habitats d’ailleurs.

Ce secteur animation de l’association est complémentaire à l’action d’appui technique dans les pays en développement qui est la principale activité de l’association. Maisons Racontées s’inspire et tire profit de cette expérience de terrain d’Acroterre. MR veut promouvoir une image renouvelée des pays en développement parlant des réalités positives et pas seulement négatives comme c’est trop souvent le cas.

Objectif des ateliers : favoriser l’éducation au développement et sensibiliser au matériaux écologiques employés dans la construction.

La méthode d’animation des intervenants de l’association comprend 3 phases :

-la présentation d’un diaporama commenté par l’intervenant. Le diaporama donne l’occasion à l’intervenant d’aborder de nombreuses questions : l’architecture, l’adaptation au climat, à l’environnement, à la culture.

-le passage par le dessin une étape intermédiaire entre le diaporama et la « construction ».Il permet d’introduire les méthode de représentation architecturale ; plan, coupe, façade.

-une expérience de construction sous forme de maquette en terre glaise matériau dont les enfants sont peu habitués mais qu’il maîtrisent rapidement

ou d’un projet de construction grandeur nature (petit local technique ou de réunion, tonnelle de jeux…) avec des matériaux divers ( pierre, paille, bois …).

Les intervenants d’Acroterre sont pour la plus part architectes et spécialistes de la construction en terre et des matériaux écologiques respectueux de la santé et de l’environnement. Ils invitent les jeunes de différentes cultures à exprimer leur propre connaissance et expériences.

L’animation s’intègre au programme scolaire en utilisant les acquis des autres matières.

L’expérience de la mise en commun des maquettes permet aux enfants de réaliser l’importance de la vie collective. Faire des choix en groupe concernant le village qu’ils ont créé peut devenir une véritable expérience de la citoyenneté.

La notion d’environnement spécifie un devoir du citoyen : celui de protéger cet espace dans lequel il vit.. La construction en terre participe à cette réflexion sur l’environnement par un habitat non polluant sain et naturel.

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Le projet « Maisons Racontées » est agréé par l’Education Nationale et cofinancé par la région Rhône Alpes.